Création de concept à partir de l’étymologie
ex. conduction : une introduction d’un ouvrage juridique écrit à la fin ou une sorte de conclusion introductive.
Explication : le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales (CNRTL), le Larousse et quelques autres dictionnaires donnent plusieurs définitions de l’introduction qui, grosso modo, peuvent être regroupées en deux catégories principales – s’il l’on veut bien écarter le sens juridique et processuel. La première renvoie à l’action d’introduire, donc de faire entrer, une chose dans une autre ou dans un lieu ou encore une personne dans un groupe dans sa version mondaine. La seconde, stylistique ou rhétorique, décrivait le fait de procéder à une « entrée » ( encore) en matière. Une introduction arrive donc rarement à la fin de quelque chose. Dans un premier temps seulement. L’ordre selon lequel l’introduction précèderait nécessairement la conclusion n’était pas absolu. Sans compter qu’une introduction pouvait avoir une conclusion et qu’introduire à une conclusion était parfaitement possible. Une citation de Churchill tirée d’un discours prononcé en 1942 dit d’ailleurs « Now, this is not the end. It is not even the beginning of the end. But it is, perhaps, the end of the beginning». Or, à la fin de la rubrique étymologie du mot « Introduire » sur le site du CNRTL. Deux petites lignes discrètes qui disaient « Empr. au lat. .introducere « amener, introduire », francisé au cours du xives. d’apr. conduire* ». Introduire et conduire ont la même racine ( ducere). Et l’on peut conduire au début et à la fin d’un acte d’écriture. C’est une con[clusion][intro]duction qu’il fallait faire, un fil con-ducteur.
Ebenezer Scrooge alias Pierre-Yves Verkindt.