RÉSURRECTION
La résurrection juridique paraît avoir deux sens un peu différent. Il peut s’agit de la résurrection d’une notion ou d’un mécanisme juridique. Il s’agit alors d’un mécanisme souvent péjoratif : un élément juridique aurait du rester mort et renait de manière fortuite, gênante, malencontreuse, ce peut-être par une loi ou une jurisprudence, cela peut porter sur des droits (en matière de propriété intellectuelle) ou des concepts (fiducie, mort civile, PESC). Il peut aussi s’agir d’une vraie technique juridique et non d’une description ou d’une critique lorsque quelque chose ayant été supprimé (nullité, abrogation, résiliation, dettes éteintes, société dissoute, allongement d’une durée de protection, etc.) renait de ses cendres et à de nouveau un effet juridique.
Ce concept a été proposé par Valérie Laure Bénabou qui le voit particulièrement à l’œuvre lorsque les durées de protection se trouvent allongées en propriété intellectuelle. Elle note l’existence de ce concept dans l’esprit d’une association qui se nomme Odyssée et qui s’intéresse aux concepts émergents. VL Bénabou se trouve donc être une oudropienne par parallélisme des formes.
Hypothèse : le droit aime bien emprunter du vocabulaire plutôt irrationnel à la religion pour en faire un mécanisme rationnel. Reste donc à creuser la notion de sorcière ou de sorcier.