Les membres éclaireurs
NOTULE BIOGRAPHIQUE.
Auguste Valette (1805-1889) fut professeur de droit à la faculté de Paris (spécialisé en droit des privilèges et des hypothèques) et député du Jura au milieu du XIX° siècle (il s’est notamment prononcé contre l’abolition de la peine de mort, contre le droit au travail et pour le rétablissement de la contrainte par corps). Il s’écria lors d’une réunion politique pendant le coup d’état de Napoléon III « j’ai deux titres pour être arrêté : je suis représentant du peuple et professeur de droit ». Il fut détenu à Vincennes avant de reprendre ses cours de droit civil. Ayant montré de remarquables dispositions pour la musique, il entra au conservatoire à l’âge de 9 ans et en fut retiré par sa famille un an plus tard (Dictionnaire des parlementaires français 1789-1889).
Camille Porodou
La rencontre n’a pas eu lieu. Mais parler de rencontre n’aurait pas de sens, la présence, elle, est réelle. Une présentation conventionnelle et ordonnée de la vie de Camille, n’est pas faisable, ni souhaitable. Seule une idée peut ressortir, celle d’une vie menée par le hasard et ponctuée par l’indéfini.
Tout commence la nuit de ses 10 ans quand, croyant entrer chez son ami Odilon Barrot, Camille pénètre par hasard dans le Sixième Bureau… Alerté par le bruit Mirabeau intègre cette scène qui marquera l’histoire, Camille, de peur, ne trouve que le grand bureau pour se réfugier, mais dans le mouvement l’encrier se renverse sur le manuscrit… De cette soirée oubliée, l’histoire et le manuscrit resteront marqués à jamais : les propriétés de l’article 17 du manuscrit devinrent, sous l’encre renversée, la propriété. La conception unitaire et absolue de la propriété comme droit naturel et imprescriptible est ainsi née d’un hasard.
Tachée par le droit, sa route ne cessera de le recouper et le redessiner. Ainsi, sa réputation allant plus vite que sa présence, une querelle fameuse du droit se cristallisera autour de Camille. Il s’agit bien sûr, comme tout le monde le sait, de la controverse opposant Troplong et Duvergier. Ces derniers, entendant parler de Camille et de son influence, romancée par certains, sur la définition et le régime de la propriété, l’invoquèrent dans leurs premiers débats fratricides.
Invoquant l’un l’autre Camille alternativement comme père ou mère d’un des textes les plus influents du droit français, ils lui créèrent un profil flou et hasardeux. Nombreux sont ceux qui pensent la citer ou la citent sans y penser lorsque l’on retrouve employés les formules classiques de l’imprécision universitaire : « Certains auteurs ont dit » « Selon certains auteurs » « Il est admis par la majorité de la doctrine » …
Avec cette présence ininterrompue à travers les siècles, l’histoire de Camille influença le discours du droit, plaçant l’humain au cœur de celui-ci, mais à travers une forme indéfinie et ne coïncidant avec aucune réalité fixe.
Ce mutant du droit, redessiné au gré des saisons et des besoins fût oublié ou caché par les juristes les plus influents, sorte d’auteur-polichinelle utilisé dans les discussions les plus enlevées, Camille ne fût jamais sur le devant de la scène juridique. Ne mettant l’humain qu’au sein des premières instances du débat et l’oubliant lors des commentaires du droit, oblitérant trop souvent le fait, ce discours utilisant l’humain-indéfini pour clore les visions systémiques du droit niait, paradoxalement, l’origine toujours humaine et circonstanciée des évolutions du droit.
La mise en mouvement du droit passa, on le sait, par la mise en mouvement des personnes. Camille participa à ce mouvement général à travers ses différentes fonctions. La naissance des mouvements ferroviaires fût ainsi marquée par la conduite de Camille, écrasant cette pauvre jeune fille en (18XX ?). Drame qui coïncida avec la naissance du contentieux administratif. De même, l’obligation de sécurité lui doit ses premiers pas : ces fameux tonneaux ne se détachèrent bien sûr pas par hasard, Camille y joua un rôle clé, encore une fois oblitéré par la vision anesthésiée d’un droit déshumanisé (arrêt 1911).
Mais la terre ne fût son seul terrain, les airs furent également marqués par cette augmentation des risques due à l’inévitable mouvement des personnes et les interventions multiples de Camille. Ou alors, pourrait-on oser, l’intervention de multiples Camilles… Ainsi, le droit aérien et la vie du droit processuel furent marqués par un funeste accident d’hydravion qui mit fin, temporairement, à l’introduction du droit processuel en France, et relança l’intérêt et les questionnements sur le droit aérien[1]. Il s’agit, bien sûr, de la mort d’Henri Vizioz, de retour dans la nuit du 31 juillet 1948 de Fort-de-France. Le latecoère 631 qui disparût dans la nuit ne fît cependant pas disparaître Camille, car ce qui vit dans les têtes et dans les cœurs en devient indestructible, au point de rendre immuable une présence physique. La situation aurait été similaire si Camille, finalement, n’avait été qu’une personne morale, celle d’une société hasardeuse[2].
Tout au long de ce cheminement, Camille prend la position, involontairement le plus souvent, d’un ouvroir de droit potentiel. Mettant l’humain au cœur du droit, le renouvellement est initié par Camille. L’humain comme source permet de penser le droit en dehors de toute transcendance, de tout système clos ayant sa propre logique hermétique aux interactions humaines et gardé par ses idoles. Camille est alors le choix de l’humain, de l’irréductible indétermination humaine qui façonne le droit et la vie, car le droit sans la vie est la mort, et la vie sans le droit n’est pas.
Par Etienne Nédellec et Oscar Oesterlé
[1] http://172vizioz.unblog.fr/2010/08/21/henri-vizioz/
[2] L’histoire est peu connue, mais la relation de Camille avec le tournant 1900 est réelle, son influence sur la moralisation du droit fera d’ailleurs l’objet d’une contribution prochaine, commencée il y a déjà fort longtemps. V. R. Demogue (dir.), L’étrange et le nihilisme juridique, de Camille Porodou aux études critiques du droit, IRJS, à paraître.
Les Oudropotes
Devenir membre
On devient membre de l’Oudropo,, par cooptation. Un nouveau membre doit être élu à l’unanimité, à la condition de ne jamais avoir demandé à faire partie de l’Oudropo,, et d’avoir proposé une contrainte oudropienne.
Les membres restent oudropiens après leur décès : on procède à une interruption d’instance avant la reprise de leur participation par leurs héritiers intellectuels.
Oudropiens par anticipation :
Bochart-de-Saron (premier et dernier président du parlement de Paris mort guillotiné en 1794, mathématicien) auteur d’une rue à Paris qui porte son nom au coin de laquelle a été tourné le premier film de l’histoire.
Malevich et les membres de l’Ounovis (1920, Vitebsk, ce qui veut dire : affirmation du nouveau en art, terme qui a été inspiré par anticipation par l’Oulipo provenant lui-même par anticipation de l’Oudropo,,) qui crée de l’art potentiel sans objet mais lié à la nature (suprématisme) ce qui conduit au carré blanc sur fond blanc inspiré par anticipation par le nouveau TJ de Paris qui est une boîte blanche sur boîte blanche sur boîte blanche).
J. Jouet (poète oulipien) auteur de la contrainte lex mollis sed lex (voir première anthologie de l’Oudropo,, 2017 éd. IRJS)
Michel Villey dans son dialogue critique de mai 1968 dans ses 16 essais de philosophie du droit : reproduit un cours imaginaire avec un « chevelu » qui demande une autre approche de la pédagogie du droit (1969).
15 et 16° thèses du projet de programme universitaire de 1968 concoctées par des étudiants en droit (peut-être des assistants) : que le droit soit créatif, qu’un article du Code civil soit réécrit en argot, qu’il y ait une version filmée, en BD du Code civil, etc. L’Oudropo,, a décidé d’engager un procès en plagiat par anticipation contre les étudiants de mai 68, il n’y a pas prescription car le méfait a été mis à jour en 2022 par Alexandre Fluëckliger lisant Liora Israël qui note avec raison (pièce n°135) que le programme des étudiants de mai 68 est mis en œuvre par l’Oudropo,, ce qui prouve bien que les étudiants de mai 68 n’ont rien mis en œuvre et que tout le mérite revient à l’Oudropo,, qui peut se retourner contre la génération de 68 pour le manque à gagner rétrospectif qui sépare le début de l’Oudropo,, (2013) du programme de 68 soit 45 ans, 45 années de perdu pour la création juridique !
Isidore Isou propose de fonder une association créatrice de droit en 1986 (texte introuvable mais référencé sur le site de l’œuvre de ce franco-roumain fondateur du lettrisme : la contrainte du lettrisme consiste à lire un texte du Code civil en prononçant une consonne après l’autre en faisant permuter les voyelles).
La première génération d’oudropiens (2013-2016).
Individu de dignité :
Paul le Cannu (professeur de droit dont le père fut ‘pataphysicien)
Membres novateurs et pionniers :
Membre de l’atelier de théorie du droit de l’école doctorale de droit privé de la Sorbonne
Ernest Akuesson est Conseiller de Référence et de Correspondance
Licia Bosco
Lisa Carayon présidente des contraintes désespérées (avocat oudropien commis d’office) et Serviteur de conférences.
Laura Champain a été nommée titulaire de la Chaire de droit canon.
Léonard de Vareilles Sommières est le Consul Judiciaire .
Sarah Elkaïm
Angelin Leandri, auteur-contributiel
Alicia Mâzouz, autoentrepreneur de la société « Oudropotrement vôtre » et créateur avec Joan Muller du site Oudropo.com
Nadia Gssime est juraliste officielle.
Han Han est Conseiller de Référence et de Correspondance
Emmanuel Jeuland est l’actuel Général Secrétaire, il a pris la suite du général secrétaire Alcazar après sa condamnation par la Cour d’assises de Nantes.
Sacha Kersting, président qui loue les contraintes qui le font rire et juge bibliothèque (juge se trouvant en appui dans l’ordonnance de roulement d’un tribunal, il traite les questions pour lesquelles aucun juge n’est disponible)
David Linxin est le contract-manager de la Maison de la Loi de la Justice.
Julie Mattiussi
José Milingo
Louise Scalbert a été nommée Cafteur du Gouvernement
Pierre-Yves Verkindt est en charge de la Chaire Collègue.
Membres fortuits
Fabrice Defferrard
Joseph Djogbenou
Catherine Thibierge
Anne-Marie Leroyer
Jean Houget alias Léo Manougier.
Membres Oudrosiders
(prononcer Oudrotsider, mot valise formé de oudropo,, et outsider : membre vivant à l’étranger et parfois de passage à Paris, il redevient alors membre pionnier et novateur).
Eddy Nguiffeu
Membres Start-up
Les étudiants du master 2 de droit privé en sources du droit 2015-2016
Les étudiants de théorie du droit du master 2 de droit des personnes 2016-2017
Les étudiants de théorie du droit du master 2 de droit des personnes et du master 2 contrat et responsabilité 2017-2018
La seconde génération (2016-2017) , début des séances d’Oudropo,, (certains ont aussi connu les premiers temps) :
David Linxin He
Viveca Mezey
Romain Rousselot
Liza Veyre
Manon de Fallois
Pierre-Yves verkindt
Guillaume Simiand
Alicia Mâzouz
Isabelle Ta
David Lemberg
Frédéric Martin
Emmanuel Jeuland
La troisième génération (2018-2019), une bonne partie des précédents ainsi que :
Dorothée Simonneau
Nathalie Dion, coproductrice d’une vidéo présentant notamment l’Oudropo,, et première lectrice (et donc en partie coproductrice) du roman oudropien, Cabazor devenu la justice des émotions (éd. IRJS 2020)
Valérie-Laure Benabou (oudropienne par anticipation spécialisée dans l’improvisation et le théâtre, en relation de famille avec un oulipien) conversation improbable avec Emmanuel Jeuland dans un avion en partance pour l’Inde qui est allé jusqu’en Bulgarie puis est revenu à Paris à cause d’une fuite d’eau, résultat : 5 heures d’Oudropo,, aérien.
Hélène Thomas, rencontre et conversation de deux heures en marchant dans une forêt primitive avec Emmanuel Jeuland au Quebec, oudropienne par anticipation (invention du cas yo-yo à partir du cas tû-tû), lectrice et interprète du Cabâzor.
La troisième génération (2019-2022), INTERNATIONALISATION
THOMAS Helene
py verkindt
anne-laure Sterin
mezey.viveca
romain.rousselot
liza.veyre
guillaume simiand
alicia.mazouz
ta.isabelle
Frederic.Martin
Dorothee Simonneau
Nissim Elkaim
dion.nathalie
Valérie-Laure benabou
Alexandre.Flueckiger (Genève)
Gaële gidrol-mistral (Uqam) auteur du whatsapp oudropo »world »
Jean-Baptiste Jacob
Clarisse Wallerand
Alexandra Popovici`(Sherbrooke)
Marc Bernardot (Aix-en-Provence, spécialiste du liquide)
Jean Bernardot
les doctorants et post-doctorants du stage polyfrancophone parisien des 17-18 mars 2022
Norman Van der Putten (St Louis Bruxelles) |
Milène Hauri (Genève) |
Morgane Ventura (Genève) |
Florine Truphémus (Paris 1) |
Kenneth Kponou (Paris 1 et Bénin) |
Charlotte Le Conte (Paris Saclay) |
Maxime Mfabo (Paris 1) |
Abdoulaye Ati Ati (Paris 1 et Tchad) |
Serpil Utebay (Paris Diderot) philosophe du droit |
Abdelhamid Abidi (Science-po) |
Béatrice Bella (Paris 1)
Marie-Andrée Plante (Mcgill, Montreal) Noémie Gourde-Bouchard (Mcgill, Montreal) |
Thomas Windisch (Sherbrooke)
|
Oudroteurs (de Oudropo,, et lecteur, auditeur ou spectateur, etc.),
Personnes intéressés par l’Oudropo,, qui ont montré un intérêt pour l’Oudropo,, notamment en participant à un atelier, ou à une circourielle (échange d’emails sur l’oudropo,,) voire en envoyant un premier Oudropo,,. Ils passent dans la catégorie oudropien ou oudropote (l’usage n’est pas arrêté) par cooptation inconsciente. L’ordre est plutôt chronologique.
J. Heyman
B. Frydman
E. Herting
A. Saris +
J. Jeannenet
M. Carpentier
Alexandra Pauls-Girard a demandé le droit d’être qualifiée d’oudropienne en raison de son signifiant intérieur andrapo proche d’oudropo, ce qui lui a été accordé dans la mesure où si nous sommes portés par nos signifiants (quelqu’un s’appelant Jeuland peut-il faire autre chose que des jeux sur terre ? Alexandra Popovici propose de modifier son patronyme en Playground), nous devons aussi respecter les signifiants des autres et le modifier si nécessaire.
Alexandra Popovici alias alexpopo souhaite faire alliance avec Alicia Mâzouz, et Marc Bernadrot, pour reformer le groupe (Mâzouz=)ou(berna=)dro(alex=)po autrement nommé Oudropo,,
Alexandre Flueckliger réclame son tréma qui en grec veut dire trou pour faire taire son e : Fluëckliger (c’est le début de la contrainte du tréma qui modifie la prononciätion de nombreux mots), dans le tréma ce qui fait trou c’est l’espace entre les deux trous. Gaële Gidrol-Mistral note cependant que son e tréma est prononcé à titre exceptionnel mais qu’il recouvre la disparition de son aile (en principe Gaëlle s’écrit avec deux L).
4° génération en route pour Goutelas septembre 2023 (la liste des membres n’est pas exhaustive et nous prions de nous excuser auprès de ceux qui seraient malencontreusement oubliées ; ils peuvent se faire connaître afin qu’un ajoute soit opéré)
alicia mazouz
Gaële Gidrol-Mistral
py verkindt
dion nathalie
Guillaume Simiand
Alexandre Flueckiger
Kenneth KPONOU
Valérie-Laure benabou
Dilara dadbin, peintre juriste
Michel boudot
manon.desbat
marvin.hulo
martin.baux
clementine.berthaud
zoé huber
odile ammann
Paul Jeuland
Alfred Ngando anthropologue et historien du droit camerounais
franziska.schulmann
patricia samuel musicienne comédienne championne de Kung fu
Franck Gervais, compositeur
Alicia Mâzouz
Alicia Mâzouz est docteure en droit, diplômée de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne et Maître de conférences à l’Université Catholique de Lille. Parallèlement à ses travaux de recherches en droit privé, elle cultive, sans secret, un goût prononcé pour l’éveil des jeunes pousses juridiques. Créatrice de la société Oudropotrement Vôtre, elle est chargée de l’étrange mission oudropienne.
Pierre-Yves Verkindt
Introducteur-conducteur Pierre-Yves Verkindt, professeur de droit privé à l‘université Paris 1 Panthéon Sorbonne, s’intéresse à la créativité en droit dans une approche solidariste.
Etienne Nédellec
Etienne Nédellec est doctorant en droit, diplômé de l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Philosophe manager, il commence à s’intéresser au droit avec la découverte d’Henri Motulsky à l’âge de 6 ans. Principalement intéressé par le droit civil et, surtout, la procédure civile, il milite pour la création d’une nouvelle matière : l’Administration de la Justice, enseignement pluridisciplinaire mêlant des approches théoriques et pratiques du monde judiciaire.
Emmanuel Jeuland
Observateur du développement lent mais certain de l‘Oudropo,, le Général-Secrétaire Emmanuel Jeuland descendant d’Alcazar par pure coïncidence rit tout seul des trouvailles des oudropotes et ne sait où s‘arrêtera ce mouvement irrésistible quoique souterrain. Les sites de justice prédictives n’ont qu’à bien se tenir car le site du droit potentiel devrait pouvoir produire du droit inutile de manière infinie.
Lisa Carayon
Lisa Carayon est docteure en droit privé et Maître de conférences. Ses activités de recherche en bioéthique, droit des étrangers et études de genre en font l’avocate non désespérée des causes désespérantes. Serviteure de conférence, elle croit en l’apport pédagogique oudropien : la contrainte permettant d’imaginer et de construire l’évasion.
Viveca Mezey
Viveca Mezey est actuellement doctorante contractuelle à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne où elle tente d’éveiller la curiosité pour le droit des sociétés auprès d’étudiants en L3. Au-delà de son goût pour le droit des affaires, elle s’intéresse également au droit international privé ainsi qu’au travail oudropien.
Isabelle Ta
Isabelle Ta est doctorante en droit privé à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne. Invitée à rejoindre l’Oudropo, elle y a adhéré parce qu’on autorisait et même encourageait les jeux de mots. Elle aime à recadrer et synthétiser les propos autant pour elle que pour les autres, bref faire le point pour une meilleure mise au point.
Louise Scalbert
Louise Scalbert est juriste. Anciennement doctorante en droit privé à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne, elle fut, pour le compte de l’Oudropo,, la cafteuse du gouvernement.
Frédéric F. Martin
Frédéric F. Martin, historien du droit, un peu médiéviste avec un aussi fort penchant pour la théorie du droit que pour les approches empiriques de celui-ci. De là un intérêt particulier pour les relations des normes aux formes, dans l’histoire du droit moderne et dans les rapports du droit à d’autres champs normatifs ou formels.
Sites recommandés :
https://www.philosophiejuridique.com/blog-1/page/1
http://oulipo.net/ site mère des OuXpos
http://www.legislatozor.org/ fabrication de droit potentiel par robot
http://lesmistons.typepad.com/blog/ site sur le droit et le cinéma Toulouse
http://www.juslittera.com site de Droit et littérature Orléans
http://www.precisement.org/blog/Oudropo-l-Ouvroir-de-droit-potentiel-lance-son-nouveau-site.html blog de droit avec un bon article sur l’Oudropo,, du 5 sept. 2017 par Emmanuelle Barthe voir sur Precisement.org (toute une série d’articles notamment sur la documentation juridique sur Internet).
Bibliographie :
C. Porodou, 101 contraintes, anthologie 2018-2022, IRJS éditions, 2023.
C. Porodou, L’Ouvroir de Droit Potentiel, anthologie 2013-2017, IRJS éditions, 2017.
Doris Pichler, ‘Law as Literature: The Interdisciplinary Endeavour of Oudropo,, and Their Interdisciplinary Play with Text’, Polemos, de Gruyter, 2020, 14 (1) 163-182: l’auteur ‘démontre’ comment l’Oudropo,, est un des rares succès du mouvement Droit et Littérature et s’inscrit dans un vaste mouvement de textes sous contraintes (avec de nombreuses références notamment en allemand).
Oudropiens par anticipation.
Pouvoir des formes, écriture des normes, Brièveté et normativité (Moyen Âge / Temps Modernes), dir. de Laurence Giavarini, éd. universitaires de Dijon, 2017 avec un chapitre de Frédéric Martin.
Isidore Isou, Les principes d’une association du droit créateur, 1986, 35 pages, introuvable mais cité sur le site du Lettrisme.
C. Thibierge (dir.), la densité normative, Mare et Martin, 2013 (la contrainte consistait pour chaque auteur à avoir dans son titre l’expression « densité normative »).
M-L Mathieu, Les représentations dans la pensée des juristes, Les Voies du Droit, éd. IRJS, 2014.
Oudropiens.
Nathalie Dion, plusieurs fictions juridiques à la revue Dalloz
Viveca Mezey avec Emmanuel Jeuland, Les ateliers d’écriture comme contre-cadre juridique, avec V. Mezey, in Les ateliers d’écriture et l’Oulipo (dir. C de Bary), Hermann, 2020.
Guillaume Simiand, oeuvre en ligne (pseudonoms.com, legislatozor, etc.)
Emmanuel Jeuland, L’émergence de la notion de juge naturel consulaire selon la méthode de l’Oudropo,, in Mélanges en l’honneur de Paul Le Cannu, Dalloz, LGDJ, Lextenso, 2014, p.155 s. v. aussi dans Théorie relationiste du droit, LGDJ, 2016, dernier chapitre ; Justice prédictive: de la factualisation au droit potentiel, Revue pratique de la prospective et de l’innovation, Justice- Droit- Société, LexisNexis, oct. 2017, n°2, dossier n°9, p.15 ; Les mathématiques et l’Oudropo,, in mélanges M-L. Mathieu, 2019 ; La Justice des émotions, Essai-fiction, IRJS 2020.
Pierre-Yves Verkindt et Emmanuel Jeuland, présentation de l’Oudropo,, in L’Oulipo et les savoirs